Ann Lauterbach
On peut rattacher Ann Lauterbach à l’École de New-York, à condition d’en faire un électron particulièrement libre. Formellement inventive, son écriture s’est essayée à de multiples et étonnantes expériences. Nous donnons ici trois poèmes longs : une presque pièce de théâtre, qui réunit Lewis Carroll et T.S. Eliot (« Alice en terre vaine », 2009), un poème de vigilance et de soubresauts d’une grande rigueur plastique (« Clown… », 1997), ainsi qu’un quasi-essai, réflexion fortement politique sur le devoir de poésie (« Tâche : ouvrir », 2013). Ils sont accompagnés de trois poèmes plus courts (du recueil Hum, 2005) qui rappellent le lien qu’Ann Lauterbach a toujours entretenu avec la peinture et les artistes. Elle a en effet travaillé dans des galeries d’art, à Londres et à New-York, avant d’enseigner la littérature à Bard College (depuis 1991).
Chez joca seria
Alice en terre vaine
et autres poèmes
Ann Lauterbach
traduit de l'anglais (États-Unis)
par Maïtreyi et Nicolas Pesquès
et autres poèmes
Ann Lauterbach
traduit de l'anglais (États-Unis)
par Maïtreyi et Nicolas Pesquès